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Vivaldi : Chi alla colpa fa traggitto - Baryton, basson, basse

120,00 €
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Aria pour baryton :  Ch'alla colpa fa' traggitto,
Extrait de l'opéra Armina al Campo (Vivaldi)

Baryton, basson solo et Basses

Matériel d'orchestre (musical score) -  Format 22 x 31,5 cm, 
Conducteur et parties séparées.
Délai de 7 à 10 jours pour le matériel d'orchestre.

Cet aria est disponible, sur demande, en réduction clavier (15 à 20€) : contactez-nous !

9782849265758

 

 

La partition incomplète de Farnace constitue l'ultime témoignage de l'écriture lyrique de Vivaldi parvenu jusqu'à nous. L'œuvre atteint un sommet absolu avec l'air de Farnace au 2e acte, Gelido in ogni vena, dans lequel Farnace, roi du Pont, après avoir ordonné la mort de son fils pour le préserver des mains ennemies, s'effondre à l'annonce de l'exécution de son ordre. Avec cet air d'une suffocante beauté, Vivaldi compose une page majeure de son œuvre, plongeant le drame dans un climat funèbre, quasi sépulcral, dominé par une remarquable instabilité harmonique qui trahit l'égarement du héros. 


Dix ans avant ce Farnace, l'Abbé Conti, noble vénitien, vantait les airs d'opéra de Vivaldi dans une lettre adressée à la Comtesse de Caylus, évoquant une musique variée, soit dans le sublime, soit dans le tendre. Deux cent cinquante ans après la mort du Prêtre Roux, cet air donne raison à cet admirateur prestigieux. Le théâtre vivaldien, brûlant d'humanité, mêlant divinement le tendre et le sublime, palpite toujours de sa formidable intensité. 

Il Farnace fut créé au Teatro Sant'Angelo de Venise le 10 février 1727, puis repris à l'automne de la même année, avec une nouvelle version des actes I et II. 
Le roi Farnace, fils et successeur de Mithridate - et grand opposant à l'Empire Romain - a été vaincu et expulsé de son royaume. Ne pouvant renoncer à ses intentions de revanche, et doutant de sa victoire, il ordonne à son épouse Tamiri de sacrifier leur fils et de se donner elle-même la mort plutôt que de tomber aux mains ennemies. À ce stade de l'opéra, le roi Farnce croit son fils et son épouse morts, et ne voit d'autre issue pour lui que de se donner la mort.

Perdona, o figlio amata,
Perdonna al genitor,
Ah ! che troppo amor,
Io fui spietato.

S'io piango sol per te
Non ti lagnar di me,
E negl' Elisi oh Dio
Non dir fù il Padre mio
Che m'à svenato. 

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