Franz Schubert : Lieder
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Franz Schubert : Lieder

Quantité

Franz SCHUBERT, Lieder

Le matériel d'orchestre des airs comprend les parties suivantes :
- 1 grand conducteur (score A3)
- 2 flûtes
- 2 hautbois
- 2 clarinettes
- 2 bassons
- harpe
- Timbales
- violons I
- violons II
- altos
- violoncelles
- contrebasses

Format parties séparées 22,5 x 32 cm, papier ivoire 100 g.
Format conducteur (score) A3, papier ivoire 100 g.

Vous pouvez vous procurer les lieder individuellement.
Contactez-nous pour les conditions de location.

Quelques lieder de Schubert vous sont proposés, notamment le célèbre Erlkönig, le roi des Aulnes, créature maléfique qui hante les forêts et entraine les voyageurs vers leur mort. La mort, la nuit, la peur, le fantastique... ces thèmes nous plongent dans l'univers du Romantisme ; la musique traduit magnifiquement les ambiances et les sentiments des personnages, le dialogue alternant père, fils et Roi des Aulnes.


Gesänge des Harfners Op.12
aus Goethes Wilhem Meisters Lehrjahre
Orchestration Max Reger
I - Wer sich der Einsamkeit
II- Wer nie sein Brot mit Tränen ass
III- An die Türen will ich schleichen

An die Musik, Op.88 n.4
Orchestration K. Gillman
Du holde Kunst

Erlkönig, le Roi des Aulnes, Op. 1

Wer sich der Einsamkeit ergibt

Wer sich der Einsamkeit ergibt,
ach der ist bald allein :
ein jeder lebt, ein jeder liebt und läßt ihn seiner Pein.
Ja laß mich meiner Qual !
Und kann ich nur einmal recht einsam sein,
dann bin ich nicht allein.
Es schleicht ein Liebender lauschend
sacht ob seine Freun din allein,
so über schleicht bei Tag und Nacht
mich Einsamen die Pein,
mich einsamen die Qual !
Ach werd- ich erst einmal einsam im Grabe sein,
da läßt sie mich allein, da läßt sie mich allein !

Celui qui s’abandonne à la soliture,
celui-là sera bientôt seul ;
chacun vit, chacun aime, et l'abandonne à sa peine
Ah, laisse-moi à ma peine !
puis-je être une fois vraiment seul,
car je ne suis pas seul.
Un amoureux se faufile, écoutant à la porte,
tout doucement, pour savoir si son amie est seule,
Ainsi la peine me submerge jour et nuit,
moi, le solitaire,
la douleur me submerge, moi le solitaire !
Vais-je être enfin seul une fois dans la tombe,
là elle me laissera seul, là elle me laissera seul !


Wer nie sein Brot mit Tränen ass

Wer nie sein Brot mit Tränen aß,
wer nie die kummervollen Nächte
auf seinem Bette weinend saß,
der kennt euch nicht, ihr himmlischen Mächte.
Ihr führt in's Leben uns hinein,
ihr laßt den Armen schuldig werden,
dann überlaßt ihr ihn der Pein,
denn alle Schuld rächt sich auf Erden.

Celui qui n'a jamais mangé son pain en pleurant,
celui qui ne s'est jamais assis en pleurant sur son lit,
lors d'une nuit pleine de chagrin,
celui là ne vous connaît pas,
il ne connaît pas votre pouvoir céleste (sublime)
Vous nous guidez dans la vie
Vous laissez le pauvre devenir coupable
Alors vous lui laissez sa peine,
car toute la faute pèse sur le monde


An die Türen will ich schleichen

An die Türen will ich schleichen,
still und sittsam will ich steh?n,
fromme Hand wird Nahrung reichen,
und ich werde weiter geh?n,
ich werde weiter geh?n.
Jeder wird sich glücklich scheinen,
wenn mein Bild vor ihm erscheint,
eine Träne wird erweinen,
und ich weiß nicht, was er weint,
ich weiß nicht, was er weint.

Je vais me glisser à la porte,
je resterai, calme et moral,
une main pieuse m?offrira la nourriture,
puis je continuerai mon chemin.
Chacun paraîtra heureux,
quand mon image devant lui paraît,
une larme viendra pleurer
et je ne sais pas ce qu'il pleure,
je ne sais pas ce qu'il pleure.


Du holde Kunst

Du holde Kunst, in wieviel grauen Stunden,
wo mich des Lebens wilder Kreis umstrickt,
hast du mein Herz zu warmer Lieb entzunden,
hast mich in eine bessre Welt entrückt.
Oft hat ein Seufzer, deiner Harf entflossen,
ein süßer heiliger Akkord von dir
den Himmel bessrer Zeiten mir erschlossen,
du holde Kunst, ich danke dir dafür,
du holde Kunst, ich danke dir !

Noble art, en combien d'heures sombres
où la vie m?enfermait dans un cercle infernal,
as-tu enflammé mon coeur d'un amour brûlant,
m?as-tu entraîné dans un monde meilleur.
Souvent, un soupir échappé de ta harpe,
un doux et saint accord venu de toi,
m?a ouvert le ciel de temps meilleurs,
ô noble art, je t?en remercie,
ô noble art, je te remercie !


Erlkönig, Le Roi des Aulnes

Wer reitet so spät durch Nacht und Wind'
Es ist der Vater mit seinem Kind.
Er hat den Knaben wohl in dem Arm,
Er faßt ihn sicher, er hält ihn warm.

- Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht?
- Siehst Vater, du den Erlkönig nicht!
Den Erlenkönig mit Kron' und Schweif?
- Mein Sohn, es ist ein Nebelstreif.

- Du liebes Kind, komm geh' mit mir!
Gar schöne Spiele, spiel ich mit dir,
Manch bunte Blumen sind an dem Strand,
Meine Mutter hat manch gülden Gewand.

- Mein Vater, mein Vater, und hörest du nicht,
Was Erlenkönig mir leise verspricht?
- Sei ruhig, bleibe ruhig, mein Kind,
In dürren Blättern säuselt der Wind.

- Willst feiner Knabe du mit mir geh'n'
Meine Töchter sollen dich warten schön,
Meine Töchter führen den nächtlichen Reihn
Und wiegen und tanzen und singen dich ein.

- Mein Vater, mein Vater, und siehst du nicht dort
Erlkönigs Töchter am düsteren Ort?
- Mein Sohn, mein Sohn, ich seh'es genau:
Es scheinen die alten Weiden so grau.

- Ich lieb dich, mich reizt deine schöne Gestalt,
Und bist du nicht willig, so brauch ich Gewalt!
- Mein Vater, mein Vater, jetzt faßt er mich an,
Erlkönig hat mir ein Leids getan.

Dem Vater grauset's, er reitet geschwind,
Er hält in den Armen das ächzende Kind,
Erreicht den Hof mit Mühe und Not,
In seinen Armen das Kind war tot.

Qui chevauche si tard à travers la nuit et le vent ?
C?est le père avec son enfant.
Il porte l'enfant dans ses bras,
Il le tient ferme, il le réchauffe.

- Mon fils, pourquoi cette peur, pourquoi te cacher ainsi le visage ?
- Père, ne vois-tu pas le roi des Aulnes,
Le roi des Aulnes, avec sa couronne et ses longs cheveux ?
- Mon fils, c'est un brouillard qui traîne.

- Viens, cher enfant, viens avec moi !
Nous jouerons ensemble à de si jolis jeux !
Maintes fleurs émaillées brillent sur la rive ;
Ma mère a maintes robes d'or.

- Mon père, mon père, et tu n'entends pas
Ce que le roi des Aulnes doucement me promet ?
- Sois tranquille, reste tranquille, mon enfant :
C?est le vent qui murmure dans les feuilles sèches.

- Gentil enfant, veux-tu me suivre ?
Mes filles auront grand soin de toi ;
Mes filles mènent la danse nocturne.
Elles te berceront, elles t?endormiront, à leur danse, à leur chant.

- Mon père, mon père, et ne vois-tu pas là-bas
Les filles du roi des aulnes à cette place sombre ?
- Mon fils, mon fils, je le vois bien :
Ce sont les vieux saules qui paraissent grisâtres.

- Je t?aime, ta beauté me charme,
Et, si tu ne veux pas céder, j'userai de violence.
- Mon père, mon père, voilà qu'il me saisit !
Le roi des Aulnes m?a fait mal ! »

Le père frémit, il presse son cheval,
Il tient dans ses bras l'enfant qui gémit ;
Il arrive à sa maison avec peine, avec angoisse :
L'enfant dans ses bras était mort.

Franz SCHUBERT - Lieder :

Erlkönig, Le Roi des Aulnes - Op.1
Wer sich der Einsamkeit - Gesänge des Harfners Op.12 n.1
Wer nie sein Brot mit Tränen ass - Gesänge des Harfners Op.12 n.2
An die Türen will ich schleichen - Gesänge des Harfners Op.12 n.3
Du holde Kunst - An die Musik, Op.88 n.4