Farinelli : arias pour contre-ténor de Duni, Hasse, Giacomelli (chant & piano)
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Farinelli : arias pour contre-ténor de Duni, Hasse, Giacomelli, Porpora (chant clavier)

25,00 €
Quantité

Œuvre recommandée par la CMF, confédération Musicale de France
dans les suppléments  -  Examens et concours

FARINELLI
Arias pour contre-ténor de Duni, Hasse, Giacomelli pour chant et clavier (piano).
Voici une sélection d’airs écrits pour Farinelli (Carlo Broschi) : quelques œuvres emblématiques composées pour le plus célèbre des castrats, en ce début de XVIIIe siècle, par Egidio Romoalto Duni, Geminiar Giacomelli, Johann Adolph Hasse, et Nicola Porpora.

Format 22,5 x 32 cm, papier ivoire 100 g, 44 pages.

9782849262023
EB-2-202 

9782849262023

Une sélection d'airs écrits pour Farinelli (Carlo Broschi) vous est proposée : quelques œuvres emblématiques composées pour le plus célèbre des castrats, en ce début de XVIIIe siècle, par Egidio Romoalto DUNI, Geminiar GIACOMELLI et Johann Adolph HASSE.

Ces œuvres ont fait l'objet entre autres de concerts par l'ensemble Matheus et les contre-ténor Philippe Jaroussky et Michael Maniaci.

Airs de Egidio Romoalto DUNI :
Sperai vicino il lido 
Misero pargoletto 

Airs de Geminiar GIACOMELLI :
Sposa non mi conosci  
Dono d'amica sorte 

Airs de Johann Adolph HASSE :
Se al labro mio non credi 
Or la nube procellosa di minaccie 

Airs de Nicolo Porpora :
- Alto giove

Tous arias sont disponibles en métariel d'orchestre. Nous contacter.

La voix des anges… 
Émasculés avant la mue, entre 6 et 8 ans, les castrats conservaient le registre aigu de voix d’enfant (soprano ou contralto), tout en bénéficiant d’un volume sonore d’adulte. Existant depuis la basse Antiquité (notamment dans l’Empire byzantin), la pratique se répand en Occident à partir de la deuxième moitié du xvie siècle, pour la musique sacrée, notamment en Italie et sur la péninsule ibérique.
Les castrats remplacent les voix d’enfants ou de falsettistes dans les églises, les femmes n’étant pas autorisées à y chanter. Formés essentiellement en Italie, ils sont au service de toutes les cours d’Europe. Ils passent au théâtre, et prennent le devant de la scène dès le milieu du xvie  siècle. Progressivement, les compositeurs poussent les voix de castrats vers l’aigu, voire le suraigu. Leur voix brillante, très étendue, leur donne accès non seulement à des rôles travestis, mais également à des rôles masculins (comme par exemple Jules César de Händel). Très en vogue à la fin de la période baroque, les castrats rencontrent un succès triomphal dans toutes les cours d’Europe.
Ce n’est qu’au début du xviiie siècle que la castration fait l’objet de pudibonderie : on la présente alors comme conséquence d’une maladie, d’un accident de cheval, ou d’une morsure de cygne ou de sanglier ; ces derniers seraient en effet responsables du sort de tous les castrats de la chapelle Sixtine au milieu du xixe siècle… La castration est interdite par Clément xiv (pape de 1769 à 1774), qui autorise les femmes à chanter dans les églises.

Farinelli 
Carlo Broshi, dit Farinelli, fut l’un des plus célèbres castrats soprano italien, représentant du style vocal très orné de l’opera seria à partir de 1730. Élève et protégé de Porpora à Naples, il commence sa carrière à 15 ans dans la serenata Angelica e Medoro de Porpora (1720). Il rencontre alors le poète et librettiste Metastasio, avec qui il restera ami tout au long de sa vie.
La beauté de sa voix, l’assurance de sa technique, sa virtuosité exceptionnelle, sa puissance, son expressivité, l’étendue prodigieuse de sa voix (du do2 ou ré5 selon certaines sources) le rendent très populaire, malgré quelques critiques concernant son maintien en scène et sa propension aux effets spectaculaires. 
Très vite, Farinelli acquiert une renommée fantastique, et parcourt l’Europe : ses tournées l’amènent à Rome, Milan, Vienne, Paris, Londres… Il fait sensation également à Venise, son entrée triomphale sur la Lagune coïncidant avec le déclin du beau chant vénitien, représenté notamment par Vivaldi.
Engagé à la cour d’Espagne, Farinelli quitte les scènes européennes pour la Chambre de Philippe   et Ferdinand vi. En charge de la musique de la chapelle royale, il devient ensuite directeur des théâtres royaux. Il sera anobli en 1750 par Ferdinand vi. L’avènement de Charles iii en 1759 ne se faisant pas à son avantage, Farinelli regagne l’Italie, se retire à Bologne, pour jouer du clavecin et de la viole d’amour, écrire de la poésie, composer de la musique. Sa renommée et sa célébrité européenne l’amènent à recevoir Gluck, Mozart, Casanova, l’électrice de Saxe, l’empereur Joseph i…

« Voix de soprano pénétrante, pleine, riche, rayonnante et bien modulée… Son intonation était pure, son trille magnifique, son contrôle de la respiration extraordinaire et sa gorge très agile, de sorte qu’il a accompli les plus grands intervalles rapidement et avec la plus grande facilité et la plus grande certitude. Passages et toutes sortes de mélismes n’avaient pas de difficulté pour lui. Il était très fertile dans l’invention de l’ornementation libre dans l’adagio. »
Johann Joachim Quantz (1697-1773)

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