

Aria pour mezzo-soprano : Fragil fior, ch'appenda nasce
Extrait de La verità in cimento, aria de Rustena, ace I, 9 (Vivaldi)
Matériel d'orchestre (musical score) - Format 22 x 31,5 cm
Conducteur avec couverture cartonnée et parties séparées (violon I, violon II, alto, basses - 44322).
Délai de 7 à 10 jours pour le matériel d'orchestre.
Cet aria est également disponible en réduction piano.
Le sultan Mamud est père de deux fils : Zelim, fils de son épouse Rustena, et Melindo, fils de sa favorite Damira. Une substitution fut opérée entre les deux garçons à leur naissance, de sorte que Melindo soit considéré comme héritier légitime, position détenue légitimement par Zelim. À l’annonce du mariage de Melindo et Rosane, héritière d’un autre sultanat (et aimée de Zelim), Mamud se résout à rétablir la vérité.
Mamud se lamente de ne pouvoir partager son royaume comme il a partagé son amour. Mais il ne cède pas à Damira, et la repousse violemment. Celle-ci échafaude alors son plan et met en confiance Rustena qui, abusée par Damira, soutient Melindo. Restée seule, Rustena pleure son triste sort de femme trahie : jamais le destin avare ne lui a fait don d’un bonheur sans l’assortir de tourments.
Fragil fior, ch’appena nasce
E languisce, more n fasce
Tosto manca il mio gioir.
Mai mi diè destin avaro
Un piacer senza l’amaro
D’ugual pena, e di martir.
Telle une fleur fragile qui, à peine née,
Et languit, et meurt, chaque fois
En un instant disparaît ma joie.
Le destin avare ne m’a jamais donné
Un plaisir sans l’amertume,
La douleur et la souffrance.