Handel : Son contenta di morire (Radamisto), chant et clavier
Aria pour contralto : Son contenta di morire
Extrait de l'opéra Radamisto(Handel), HWV 12
Acte 1, scène 5 - Zenobia (alto)
Partition musicale : Arrangement pour chant et piano.
Livret cartonné format 22,5 x 32 cm avec conducteur et conducteur chant-clavier (musical score)
ISBN 9782849262306
Réf. EB-2-230
Cet aria est également disponible en matériel d’orchestre complet (conducteur et parties séparées de cordes)
L’opéra Radamisto fut composé pour l’inaugiration de la Royal Academy of Music (Londres), en 1720 ; suite à contretemps, il ne fut pas joué pour cett occasion, mais fut créé en avril 1720, avec succès, au King’s Theatre de Haymarket.
Représenté devant toute la Cour, avec la famille royale, l’opéra reçu ensuite le privilège du Roi pour sa publication.
Le succès fut tel que Mattheson le reprit en 1721 à Hambourg (sous le titre Zenobia).
Le livret puise dans les Annales de Tacite, et est adapté de celui de L’Amor tirannico, o Zenobia, de Domenico Lalli, déjà mis en musique par Gasparini en 1710 et 1712.
Radamisto, fils du roi de Thrace Farasmane, est marié à la princesse Zénobie ; sa sœur Polissena est marié à Tiridate, roi d’Arménie. Celui-ci, follement amoureux de Zénobie, déclare la guerre à Farasmane pour la conquérir.
Il s’empare de la capitale thrace et Rhadamiste et Zénobie sont contraints de fuir, par un souterrain, jusqu’aux rives du fleuve. La princesse, plutôt que de tomber vivante aux mains de l’ennemi, préfère se jeter à l’eau, suivie de son mari, qui préfère mourir avec elle...
Son contenta di morire
crude stelle, astri tiranni,
per placar vostro furor.
Fate pur che le vostr’ire
a me colmino d’affanni
che la morte
darà fine al mio dolor.
Je suis heureuse de mourir
étoiles cruelles, astres tyraniques,
pour apaiser votre colère.
Faites que votre colère
me remplissent de soucis,
car la mort
mettra fin à ma douleur.
Ce magnifique aria a été enregistré par Nathalie Stutzmann et l’ensemble Orfeo55 dans un album consacré aux seconds rôles dans les opéras de Händel, «Les Héros de l’ombre» (Erato, 2014).