Handel : Senti, bell' idol mio (Silla), chant et clavier
Aria pour contralto ou mezzo-soprano : Senti, bell' idol mio
Extrait de l'opéra Silla (Handel), HWV10
Acte 1, scène 5 - Claudio (mezzo-soprano ou contralto)
Partition musicale : Arrangement pour chant et piano.
Livret cartonné format 22,5 x 32 cm avec conducteur et conducteur chant-clavier (musical score)
ISBN 9782849262290
Réf. EB-2-229
Cet aria est également disponible en matériel d’orchestre complet (conducteur et parties séparées de cordes)
L’opéra Silla fut composé en 1713, et dédié au duc d’Aumont, ambassadeur de France en Angleterre. Attribué à tort à Bononcini, SIlla fut créé le 2 juin 1713, lors d’une unique représentation au Queen’s Theatre de Haymarket, ou en privé à Burlington House. Haendel réutilisa une partie de la musique dans Amadigi di Gaula.
Le livret de Rossi s’inspire des aventures du général romain Lucius Cornelius SilIa (138-78 av. J-C.) rapportées par Plutarque. Le dictateur Silla ne recule devant aucune exaction pour arriver à ses fins, et, bien que marié à Matella, femme aimante et fidèle, fait des avances aux femmes de ses amis aussi bien qu’aux filles de ses officiers, notamment Celia.
L’opéra s’ouvre sur le retour victorieux de Silla à Rome, en 81 av. J.C., après avoir soumis deux populations étrangères, et vaincu son ennemi personnel, Gaius Marius. Silla se proclame alors dictetaur et seul législateur poyr Rome.
Claudio, sénateur romain, est épris de Celia, fille d’un homme d’état de haut-rang ; celle-ci ne peut se résoudre à accepter l’amour de Claudio, l’accusant d’être un partisant de Gaius Marius.
Senti, bell’ idol mio,
sarà per te il desio
fedele ogn’ora.
E solo la costanza
nudrir vuol la speranza
del fermo e fido amor
di chi t’adora.
Vois, ma belle idole,
Mon désir sera pour toi
toujours fidèle.
Et seule la constance
veut nourrir l’espoir
de l’amour ferme et fidèle
de celui qui t’adore.
Ce magnifique aria a été enregistré par Nathalie Stutzmann et l’ensemble Orfeo55 dans un album consacré aux seconds rôles dans les opéras de Händel, «Les Héros de l’ombre» (Erato, 2014).